« Je n’aime pas beaucoup ce qui est géométrique et anguleux, trop défini, je préfère la vie des objets, et la vie des jours est bien différente de cette géométrie, elle n’a pas de certitude simplificatrice. » Josef Sudek.
Du 7 juin au 25 septembre 2016, le Jeu de Paume présente l’exposition « Josef Sudek. Le monde à ma fenêtre », qui réunit 130 œuvres couvrant l’ensemble de la carrière du photographe dans le Prague de la première moitié du XXème siècle. L’exposition se propose d’examiner comment sa photographie reflète sa relation personnelle au monde environnant, des explorations de l’intimité de son atelier et de son jardin vu de sa fenêtre aux vagabondages plus lointains qui le mènent dans les rues de Prague et à sa périphérie, notamment la nuit, en passant par ses excursions dans la campagne alentour.
La fascination durable qu’exercent sur Sudek la lumière et son absence est à l’origine de quelques-unes des photographies les plus envoûtantes du XXème siècle. Nature, architecture, rues et objets sont magnifiés par sa sensibilité et son intelligence du pouvoir de la lumière qui révèlent comment l’obscurité rend tout impénétrable.
La dernière rose – 1956 – Josef Sudek
La fenêtre de mon atelier – Vers 1940-1950 – Josef Sudek
Dimanche après-midi à l’île Kolin – Vers 1922-1926 – Josef Sudek
Portrait de mon ami Funke – 1924 – Josef Sudek
Prague pendant la nuit – 1950 – Josef Sudek
Prague pendant la nuit – Vers 1959-1959 – Josef Sudek
Prague pendant la nuit – Vers 1959-1959 – Josef Sudek
Le jardin Royal – Vers 1940-1946 – Josef Sudek
Paysage de Melnik – 1959 – Josef Sudek
Josef Sudek. Le monde à ma fenêtre
Dates : du 7 juin au 25 septembre 2016.
Horaires : Mardi de 11h à 21h. Du mercredi au dimanche de 11h à 19h. Fermeture le lundi, y compris les lundis fériés
Adresse : 1 place de la Concorde – 75008 Paris
Site Internet : www.jeudepaume.org
Tarif : 10 € / T.R. : 7,50 €
Le plus vieux quartier de Lisbonne, l’Alfama (qui signifie « source thermale » en arabe) a été épargné par le terrible tremblement de terre de 1755. C’est un dédale de ruelles et d’escaliers qui offre des points de vue superbes sur le Tage ou le reste du quartier.
Alors quand on monte et on descend toute la journée, en touriste, forcément, on n’a pas toujours son trépied de 3 kg avec soi… et je n’avais plus mes pieds non plus, après tant de kilomètres !

Donc pour cette photo j’ai utilisé une balustrade, et maintenu mon appareil bien appuyé avant, pendant et après le déclenchement, car cette balustrade n’était pas aussi plane qu’on aurait pu le souhaiter… Voilà un exemple où j’ai choisi une sensibilité ISO forte, 1600 pour éviter de choisir un temps de pose trop lent : ici 1/8ème de secondes. L’ouverture du diaphragme est de f/6,3, ce qui donne une faible profondeur de champ et une bonne notion de la perspective
Quelques astuces pour vos photos de nuit :
- Il est souvent tentant d’éclaircir ses photos de nuit avec un temps de pose plus long pour y voir plus clair… mais ce sera moins réaliste. Essayez de retransmettre la réalité, ou le ciel trop clair fera un peu « mouche » et le manque de contraste rendra votre photo un peu fade…
- Ne vous fiez pas trop à l’écran LCD de votre appareil photo numérique ! C’est super d’y voir clair dans le noir, mais il a tendance à clarifier vos photos… Et vous ne vous en rendrez compte qu’une fois sur ordinateur.
- Conclusion ? Les photographes professionnels conseillent de diminuer vos réglages d’1/2 voire d’un diaphragme, pour sous-exposer légèrement votre photo… qui n’en sera que plus réaliste ! Au pire, vous l’éclaircirez plus tard en phase de retouche
Alexandra
Cette photo de nuit a été prise place Vendôme, dans le froid, pas très tard puisque nous sommes en hiver. J’ai aimé les étincelles provenant des lampadaires, et le détail de la colonne d’Austerlitz… Eh oui, encore un monument à la gloire de Napoléon !

Pour les photos de nuit, on l’a dit, mieux vaut être muni d’un trépied. Afin de réduire le bruit numérique, équivalent du grain mais en moins artistique, il est conseillé de choisir une faible sensibilité. Notamment lorsqu’on utilise une focale élevée (on « zoome »), la présence de bruit est encore plus garantie…
Donc pour cette photo, j’ai choisi ISO 200, F/18 pour avoir du détail à la fois au premier et au second plan, et 2,5 secondes de temps de pose.
Alexandra